Tout sur la prévoyance

Au même titre que la mutuelle, la prévoyance s’agit également d’une protection sociale. Elle couvre essentiellement les aléas de la vie à partir d’un versement d’une aide financière en cas de maladie ou d’accident.

Que couvrent réellement les contrats de prévoyance ?

Ils couvrent essentiellement les risques liés :

  • Au décès.
  • À l’invalidité.
  • À l’incapacité.
  • À la dépendance.

Comment fonctionne la prévoyance ?

Vos revenus détermineront les montants de garanties des contrats de prévoyance. Les garanties de votre prévoyance se déclenchent une fois qu’un aléa ou sinistre couvert par le contrat survient. Il est tout à fait possible qu’un aléa ou un sinistre provoque un arrêt-maladie. La sécurité sociale versera une indemnité journalière et un complément d’indemnité sera versé par la prévoyance individuelle. Une pension ou une rente vous sera par contre versée par la Sécurité sociale en cas d’incapacité ou d’invalidité. Un capital sera également versé aux ayants droit en cas de décès de l’assuré.

À qui s’adressent alors les contrats de prévoyance ?

La prévoyance s’adresse à toute personne qui reçoit un salaire et qui désire se protéger contre les conséquences financières causées par une baisse de revenus, en cas d’accident ou de maladie. Via l’employeur, les salariés peuvent profiter d’un contrat groupe ou collectif. Dans le cas contraire, les salariés peuvent souscrire à une prévoyance à titre individuel. Une prévoyance au titre de la loi Madelin s’adresse par contre aux travailleurs non-salariés, mais qui souhaitent souscrire à une prévoyance. Pour ceux qui ne le savent pas, ce dispositif offre de nombreux avantages fiscaux.

Le régime de prévoyance obligatoire

Tous les affiliés à la Sécurité Sociale en bénéficient, celui-ci prévoit :

  • Une rente ou une pension : c’est une compensation de la baisse de salaire en cas d’invalidité ou d’incapacité.
  • Des indemnités journalières : c’est une compensation de la baisse de salaire en cas d’arrêt de travail.

Ces montants sont plutôt faibles et c’est la raison pour laquelle les assureurs poussent à la souscription des contrats de prévoyance individuelle. L’idée est de compenser la baisse du niveau de vie causée par l’absence de revenus engendrée par un sinistre ou un aléa. À la prévoyance obligatoire s’ajoutera alors la prévoyance individuelle en cas de :

  • Arrêt de travail.
  • Maladie ou Accident.
  • Incapacité permanente ou non.
  • Invalidité partielle ou totale suite à une maladie.
  • Dépendance.
  • Décès de l’assuré.

Les franchises permettent de moduler les contrats de prévoyance. En effet cela concerne plus particulièrement les garanties du contrat, elles ne débuteront qu’au terme des jours de franchises mentionnés, et ce suivant l’évènement :

  • 3 jours en cas d’hospitalisation.
  • 15 jours en cas d’accident.
  • 30 jours en cas de maladie.